Parmi les participants au projet Elanga les plus diligents, Jean Pierre Ndinga, dit Ebende, ne manque jamais de participer au nettoyage de la clôture tous les jeudis. « Les grands animaux avaient l'habitude de perturber nos cultures, mais maintenant le courant électrique a dit « non, vous ne pouvez plus entrer dans les champs. » Lorsque nous avons commencé à travailler dans ce champ, c'était une fierté pour nous, ici à Bomassa. Maintenant, nous pouvons manger du saka-saka, du manioc, des bananes plantains... », dit-il dans sa langue maternelle, le mbangombe.
Les exploitants de chacune des 59 parcelles ne sont bien sûr pas tous aussi attentifs les uns que les autres. Le versement des contributions est souvent fait avec du retard et les sommes collectées fluctuent en fonction de la situation de chacun. Cependant, une tendance à la hausse des paiements et de la participation semble se dessiner, car les gens sont de plus en plus conscients des avantages d'Elanga, dont la viabilité a été documentée par une étude approfondie menée par Steeve Ngama, un expert gabonais en éléphants travaillant pour l'IRAF/CENAREST, en 2021.
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